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La Commune de Paris
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| La dernière barricade selon Robida |
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Les Buttes Chaumont et le Père Lachaise furent les derniers points de résistance de la Commune durant la semaine sanglante ( du 22 au 28 Mai 1871)
C'est Ranvier qui commande le secteur depuis la mairie du XX éme (qui était alors en face de l'église St Jean Baptiste), puis de la rue Haxo.
Les insurgés bombardent les quartiers occupés depuis les Buttes et le père Lachaise et sont eux mêmes bombardés depuis Montmartre. Le XIXe compte 101 barricades, à la barricade de la rue Puebla ( Simon Bolivar) cinq canons protègent l’accès aux Buttes.
Le 26 les insurgés exécutent 50 otages villa Haxo.
Le 27 mai les combats se poursuivent au Père Lachaise et à Belleville.
Le 28 mai la dernière barricade de la rue Ramponneau est prise.
C'est Ranvier qui commande le secteur depuis la mairie du XX éme (qui était alors en face de l'église St Jean Baptiste), puis de la rue Haxo.
Les insurgés bombardent les quartiers occupés depuis les Buttes et le père Lachaise et sont eux mêmes bombardés depuis Montmartre. Le XIXe compte 101 barricades, à la barricade de la rue Puebla ( Simon Bolivar) cinq canons protègent l’accès aux Buttes.
Le 26 les insurgés exécutent 50 otages villa Haxo.
Le 27 mai les combats se poursuivent au Père Lachaise et à Belleville.
Le 28 mai la dernière barricade de la rue Ramponneau est prise.
Je vous propose dans un autre article de suivre les évènements de la semaine sanglante avec deux livres du tout début du XXeme siècle: celui du socialiste Lissagaray, puis celui des très réactionnaires Paul et Victor Marguerite
Anarchistes
| La bande à Bonnot |
Dans les années 30, le 69 rue Fessart devint le premier local du "musée du soir", bibliothèque et centre culturel anarcho-syndicaliste. On y croisait Henri Poulaille, Cresson, Lacaze, ..
Dans le préau des écoles de la rue Fessart se tenait les réunions publiques à chaque élection.
Les meetings de la Butte du chapeau rouge
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| Le meeting de 1913 |
En 1913 la commémoration de la commune au mur de fédérés est interdite. Elle se transforme en meeting contre la loi de 3 ans ( de service militaire).
150 à 200 000 personnes répondent à l'appel de la CGT et du PS. Chaque section se range quasi militairement sur les glacis des fortifs.
Jaurès prend la parole mais il est douteux qu'il fut entendu de tous.
D'autres meetings se dérouleront sur la butte après la guerre de 14 pour le 1er Mai et en 1927 pour la défense de Sacco et Vanzetti.
Les brigadistes de la place du Combat
C'est à l'angle de l'avenue Mathurin Moreau et de la place que fut installé "le point de ralliement, d'accueil et de transit des volontaires, ouvriers, intellectuels, paysans, employés, médecins instituteurs, venus d'Allemagne, de Grèce, de Cuba, du Canada, de l'Union soviétique et de la Tchécoslovaquie d'alors, de Pologne et de Suède qui constituèrent les Brigades internationales".
La maison des syndicats
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| L'annexe de la maison des syndicats en 1926 au 8 Avenue Mathurin Moreau ( Gallica) |
Il s'y déroula en 1931 une exposition anti-colonialiste en réponse à l'exposition coloniale officielle du bois de Vincennes.
C'est aussi là que se situait le secours rouge, là ou Barbusse fonda son université populaire, là ou le futur groupe Octobre répéta en 1932 "Vive la presse".
Le siège du parti, place du colonel Fabien
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Aujourd'hui au 8 Avenue Mathurin Moreau- 2 place du colonel Fabien s'élève le siège du PCF, bâtiment plus célèbre par son architecture due à Oscar Nimeyer que par les évènements révolutionnaires qui s'y déroulèrent
Ce bâtiment a remplacé celui de la place Kossuth car le PCF souhaitait voir son siège installé dans un quartier populaire de l'Est parisien en un lieu déjà chargé d'histoire.
Il fut conçu au moment ou le PCF revendiquait 500 000 adhérents et obtenait des scores supérieurs à 20% dans les élections.
La chute du PCF entraîne la location progressive de ce siège trop grand, mouvement qui commença en 2000 avec un défilé Prada très commenté.
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