Pages

lundi 24 juin 2013

Promenade historique rue de Belleville

Au XVIII éme siècle elle  desservait le village de Belleville et s'appelait rue de Paris. On sortait de Paris par la barrière de Belleville ( actuelle station Belleville) et on montait la Courtillle ou il y avait des cabarets car le vin y était moins cher qu'à Paris. Plus haut, elle traversait  le village groupé autour de sa vieille église ( station Jourdain), ensuite ce n'était plus qu'un chemin de terre  qui devait contourner le parc du chateau de Ménilmontant pour atteindre Romainville.
Au début du XIX éme siècle le parc du chateau est loti et la rue traverse son emplacement sous le nom de rue du parc. 
En 1860, lors de l'annexion de Belleville à Paris, le village a été volontairement coupé en deux car sa population était jugée trop frondeuse, la rue a donc ses numéros pairs dans le XXéme arrondissement et ses numéros impairs dans le XIXeme. Elle allait alors jusqu'aux fortifs à la porte de Romainville.

Bellleville fut toujours un foyer d'immigration. Ce fut  d'abord les ouvriers chassés du centre par les travaux d'Hausmann, puis les auvergnats à la fin du XIX éme siècle  - ramoneurs et charbonniers-, avant la guerre de 14 c'est le tour des juifs d'Europe centrale- tailleurs, fourreurs -, puis durant la guerre des arméniens et des grecs - ouvriers du cuir-, avec la montée du nazisme ce sera les juifs d'Allemagne et d'Europe centrale, les espagnols républicains vinrent après la guerre d'Espagne, ensuite il y aura les algériens, yougoslaves, portugais , antillais et africains et bien sur aujourd'hui les chinois. La rue, les boutiques, changent au fur et à mesure du renouvellement de sa population dont la caractéristique commune jusqu'ici était sa pauvreté.

Dans les années 60 on a voulu "rénover": l'ilot Rebeval, en bas de la rue, et le quartier de la place des fêtes ont été entièrement détruits et ont perdu leur "âme".

S'il n'y a qu'un souvenir le  de la  rue est en noir, un  en orange s'il reste des traces et un  en vert si le lieu a été préservé. 

L'entrée de la rue de Belleville à gauche le point du jour, à droite la vielleuse . La vielleuse et son miroir 

N°1 c'était le café du point du jour mais c'est aujourd'hui l'immeuble de la CFDT. Ce café et la Vielleuse étaient "l'entrée" de la rue de Belleville.
Les cafés et les bals se succédaient dans le bas de la rue sous la Restauration
Du coté des n° impairs il y avait au n°5 le Café du Page, au 7 l'Epée Royale ( devenue l'épée de bois plus tard ? ), au 9 le petit Chaume, au 11 la Grande Chaumière et au 13 le Bal Favié, puis le coq hardi, L'esprit de Sel, le Bal du sauvage, le Bon Luron, le Paon qui vole, la Puce qui saute.
Du coté des n° pairs on trouvait successivement: la Vielleuse, Le chateau du Coq, le Grand St Martin ( restaurant Desnoyez, plutôt chic pour la rue), la Pélerine, le Bal des Maréchaux, les Armes de France et le Grand Vainqueur
C'était la Courtille ( une courtille était à l'origine un cabaret en plein air).
L'annexion de Belleville en 1860 entraina la disparition de la plupart des bals.
N°2 La Vielleuse existe depuis 1795. Si on a démoli l'immeuble dans les années 60, on a réinstallé dans le café le miroir peint qui fit sa réputation après la guerre de 14" car malgré la grosse Bertha qui blessa [ sa musicienne], elle n'a jamais cessé de jouer l'hymne de la victoire.
N°3 Il y avait  l'allée des faucheurs, la voie la plus étroite de Paris car elle ne mesurait  par endroits que 0,60 m de large sur 145 m de long, elle aboutissait sur une cour sur laquelle donnait  l'allée Rebeval qui mesurait 0,80 m de large et  conduisait à la rue Rebeval.
N°4 Ici se trouvait une des "répartitions" de  la Bellevilloise (1877-1939) , une des plus importantes coopératives ouvrières de vente  du début du XXéme siècle dont le siège était rue Boyer.  C'était l'épicerie et au N°31 il y avait la boucherie, triperie.
N°5 Ici s'ouvrait la rue Vincent à la place du passage actuel
L'allée des faucheurs, les Folies Belleville en 1869, 1900, 1930, 1960.
En 1869 c'est Henri Rochefort qui est à la tribune pour présenter sa candidature  

N°8/10 était le grand St Martin fondé en 1810, devenu  le cabaret du  Pére  Desnoyez avec en annexe une salle de bal "les folies Desnoyez"  qui devint  les "les folies-Belleville" théâtre populaire ou débuta une certaine Tania qui prendra plus tard le nom d'Edith Piaf. Ce fut ensuite un cinéma jusque vers 1975, aujourd'hui c'est un super marché Dia à coté de Tang gourmet et du bar "aux folies". La maison qui fait l'angle de la rue Desnoyez est du début du XIXème siècle et est typique des maisons du village de Belleville.
Les Desnoyez ( ou Desnoyers ou Denoyez !) étaient aussi célèbres sous la Restauration  que l'avait été Ramponneau au début du XVIII ème siècle .
C'est au sortir des bals Favié et du père  Desnoyez que commençait vers 1830 dans la nuit du mardi gras  la fameuse descente de la Courtille  dont le héros était Milord l'Arsouille.
Cette nuit là  les moins fortunés  allaient se restaurer et boire à la Vielleuse, au pot Brun ou au grand Vainqueur alors que les plus huppés fréquentaient le Point du Jour, la Pélérine ou le père Desnoyez. On dansait au bal Favié ou aux Folies Belleville
Les  Folies Belleville absorbèrent  Desnoyez  après 1850.  Le salon des folies Belleville servait tour à tour de bal ou de salle de réunion politique sous le Second Empire , l'orchestre devenait l'estrade de l'orateur -entre autres Rochefort ou Gambetta -.
La rue Desnoyez garde le  souvenir de la famille; leur tombeau est dans le cimetière de la rue du Télégraphe.
La rue Desnoyez est aujourd'hui "le paradis du graff" avec ses multiples tags.
 L'entrée du passage Kuszner. Le bal Favier devenu palais du travail puis  cinéma le Floréal. Le Belleville Pathé. Le bal "ça gaze"

N°9 A l'emplacement de la rue Jules romains se trouvait le passage Kuszner (du  nom du propriètaire des terrains). Il a  été détruit dans le cadre de la rénovation de l'ilot Rébeval des années 70.
N°12  Ce fut en 1885  la taverne du bagne et de Ratapolis avec 3 portes: "entrée des condamnés" , "corps de garde" ( fausse porte), "sortie des libérés". Les garçons étaient habillés en bagnards mais il y avait aussi 7 ratapoils. Le créateur, Maxime Lisbonne, était un communard, authentique ancien forçat. Il ouvrit une première taverne à Montmartre, prit par la suite la direction du divan japonais ou il proposera en 1894 le premier numéro de strip-tease au monde: "le coucher de la mariée"...
N°13/15 était le bal Favier ( Favié) fondé en 1830 par un transfuge du Grand St Martin qui l'appela d'abord Petit St Martin. Contrairement aux Desnoyez, Favier refusa que l'on tint des réunions politiques dans son bal sous le second Empire, mais il devint club Favier sous la Commune et on y installa le 22ème bataillon des Fédérés des Lilas avec un véritable arsenal. Il fut ensuite   Palais du Travail, lieu de nombreux rassemblements,  puis  cinéma le Floréal jusqu'en 1968.

Une disparition: la halle aux chapeaux  1872-1962 

N°17 Il y avait la Halle aux chapeaux, magasin qui donnait "un béret pour tout achat de chapeau."
N°23 En fond de cour c'était le  cinéma "Belleville Pathé" qui  ferma en 1961. Il  avait succédé au "Théâtre nouveau" en 1919.  Le théâtre avait été inauguré par Sarah Bernhardt en 1912 qui y joua  la dame au Camélias. Le théâtre avait été construit à l'emplacement d'un dépôt de la compagnie des omnibus, la salle, très haute, avait deux balcons.
Le Théâtre nouveau  Devenu Belleville Pathé La salle du théatre
N°27 c'était le bal "ça gaze"
N°29 Il y avait le passage Lauzin qui prolongeait la rue Lauzin actuelle et dans lequel débouchait la rue du général Lassalle
N°34 au dessus de la rue de Tourtille  il y a une fort vieille maison d'un étage qui accueillait autrefois le foyer St Bruno pour les jeunes enfants.
N°36 bâtiment menacé de destruction. Signez la pétition
N°38 maison de rapport de 4 étages du début du XIX ème siècle avec 4 cours successives
N° 42 là était, dans la cour,  le cinéma le Paradis avec  une salle de 980 places. Ouvert en 1911, reconstruit dans les années 30 et fermé en 1956.
La cour Lesage du temps du théâtre de Belleville, du cinéma et maintenant. 

N°46 se situe la cour Lesage, auteur de Gil Blas.  Elle s'appelait cour du théâtre avant 1877. Il y avait là le théâtre de Belleville construit en 1816 et ouvert en 1828 par Sévestre père, artiste du vaudeville . Le privilège de construire des théâtres en banlieue avait été donné au Sieur Sévestre en récompense d'avoir indiqué ou reposait les restes de Louis XVI et de Marie Antoinette.  
Le bâtiment fut détruit vers 1932 et devint un cinéma qui ferma vers 1960. C'est aujourd'hui un restaurant chinois
N°50 dans cet espace libre mur peint et "l'homme sur un échafaudage" de Ben ( 1993)
N°72  plaque commémorative de la naissance d'Edith Piaf  sur les marches de l'immeuble.
N°83 Là était l'atelier du bottier Maurice Arnoult,. juste des nations,  mort en 2010 à presque 102 ans après avoir passé 75 ans dans son atelier.
N°88 Là était la  ferme de Savies à l'emplacement de l'ancien hôtel de Savy, fief royal à la période mérovingienne. Henri 1er le donna en 1069 aux moines  de St Martin des Champs qui en firent un prieuré. En 1705 le domaine faisait encore 25 hectares mais il fut morcelé avant la révolution.
L'entrée de la cour de la métairie. Les bureaux de l'usine Continsouza aujourd'hui centre de postcure. Publicité des usines Continsouza.

N°91 café "à la marquise" remplacé aujourd'hui  par un Mac Do. Ce fut le siège de la socièté de gymnastique "La bellevilloise de Paris"   puis du "cercle d'échecs des Buttes Chaumont"
N°94 A l'angle avec la rue des Pyrénées la cour de la métairie  était l' authentique cour de la ferme de Savies.  Elle abrita plus tard l'usine Continsouza qui fabriquait des appareils pour Pathé et employait plus de 1000 ouvriers. L'usine était d'abord rue des Envierges mais elle s'étendit et finit par atteindre la cour en 1915. Dès lors l'entrée de l'usine se fit par la rue de Belleville. L'usine brula en 1928 et fut partiellement reconstruite pour fermer définitivement en 1948, ses installations furent partagées entre le tout nouveau centre mécanographique des impôts et d'autres industries telles les chaussures Berthelot.
C'est là aussi que, le 16 juillet 1942, furent rassemblées les familles juives du quartier avant leur transfert vers le Vel d'Hiv.

A la marquise. Les immeubles de la fondation Rothschild ( à droite). La gare supérieure du funi devant l'église 

N° 117  A l'angle de la rue de la Villette il y avait voila longtemps une croix en fer encadrée de deux ormes: la croix-Hallé. A partir de la rue de la Villette, le coté impair de la rue a été exproprié vers 1910 pour reculer l'alignement. Il n'y a donc plus de maison anciennes coté impair.
N°117 Immeubles ouvriers de la fondation Rothschild. A l'origine les terrains étaient réservés pour une gare souterraine de la petite ceinture qui passe là. L'idée fut abandonnée du fait de la difficulté de réalisation du temps des trains à vapeur.
N°120  Vieille maison ainsi qu'au 126
N°129 fondation Nelly Martyl Scott Il s'agit d'une cantatrice, devenue infirmière durant la guerre de 14, surnommée "la fée de Verdun",  qui fonda un dispensaire "le terrain humain et la maladie 
    
L'église St jean Baptiste, l'ile d'amour, le cinéma le féérique. 

N°138 à la place de la rue du Jourdain était le cabaret de l'ile d'amour . Il y a aujourd'hui coté rue du Jourdain l'excellente pâtisserie de l'église fondée en 1887. 10 rue du Jourdain se trouve une cour bordée d'immeubles bas et planté entre autres de "Sekou Touré". Cette plante exotique aurait été importée par les tirailleurs sénégalais  à l'issue de la première guerre mondiale.
N°139  St Jean Baptiste de Belleville 
N°140 Outre une boulangerie célèbre pour sa baguette il y a une ancienne cité ouvrière avec une cour plantée
N°145 Au delà du porche se dissimule une allée bordée d'ateliers à 1 étage 
N° 146 le supermarché actuel était le cinéma Fééric, puis Féérique, jusqu'en 1973. Eddy Mitchell le fréquenta.
N°149 Dans la cour se trouve un chalet en bois et un carré de gazon
N°151-169 Les hasards du lotissement du terrain font qu'il  reste deux ilots de villas: au 151 ( après avoir traversé deux cours d'immeubles)   la cité du Palais Royal  (également accessible par le 38  rue des solitaires)  et  un autre groupe de villas au 13 rue des Fêtes. Au  dessous des immeubles du 165-167 se trouve aussi le regard Saint Louis. Lors de l'urbanisation de Belleville de tels passages étaient très nombreux car les parcelles étaient allongées perpendiculairement aux voies. Il y avait donc un passage central étroit autour duquel on construisait petit à petit d’étroites maisons.
N°160-174 Emplacement du couvent des moines de Picpus transformé en prison à la révolution.
En 1638 Jean Bordier,  argentier de la petite écurie du roi,  acheta un domaine de 12 hectares avec une maison seigneuriale et y installa des religieux venus du couvent de Picpus. L'entrée du couvent était à l'endroit de la rue Levert , la chapelle -en retrait- à la hauteur des numéros 162-164
Le couvent n'existe plus, le terrain a été loti et  les rues Levert, Lemaitre et Métra  le traversent, mais si vous franchissez le porche du 160 vous verrez un lambeau de son jardin 
N° 162 se trouve  le groupe des œuvres sociales de Belleville fondé en 1922 par Robert Garric
N°174 Emplacement de la succursale de "l'union Ouvrière", une autre coopérative ouvrière de vente.
N°185  Emplacement du regard Beaufils qu'un aqueduc maçonné reliait au regard de la Lanterne. L'amorce de l'aqueduc est encore visible sur une cinquantaine de mètres  lorsque l'on visite le regard de la Lanterne 
N°195 à partir de ce numéro  nous entrons dans le secteur "rénové" dans les années 70 de la place des fêtes 
 
Le regard de la lanterne, Le cimetière avec en arrière plan les réservoirs. La villa des otages  
N°213 Dans un petit jardin public caché par l'immeuble moderne se trouve le regard de la lanterne. C'était la tête de l'aqueduc vers St Martin des Champs. Les eaux de Belleville furent avec l'eau de Seine les seules que burent les Parisiens  de la rive droite jusqu'au XIX ème siècle.
N°242 ici siégeait la société des amis de la constitution en 1771
N°244 la rue du télégraphe ainsi nommée à cause du télégraphe Chappe qui s'y trouvait, elle  conduit à l'actuel cimetière de Belleville qui mérite une visite. (il y eu auparavant successivement 2 cimetières autour de l'église).  Nous sommes à l'endroit le plus élevé de Paris: 128,50 m  ainsi que l'indique la plaque au n°40.
La rue de Belleville pénètre ici dans l'emplacement du parc du chateau de Ménilmontant dont la limite Nord était la rue de Romainville. Cette portion s'est d'ailleurs appelée rue du Parc. Quelques  squares, le cimetière et les réservoirs de Belleville et de Ménilmontant  sont les seuls espaces restés libres sur les 50 hectares  du parc.
N° 246 Avant de devenir un square c'était, jusqu'aux années 60,  le terrain de sport rouergat ou on jouait aux quilles
La formation de la cité Lemière. Du temps du village de Belleville, une grande propriété au débouché de la rue Pelleport. Après l'annexion elle est lotie, une rue est créée.  Notez qu'il existe encore d'assez grandes propriétés sur la rue des Bois.
N°256 De 1954 à 1965 il y résidait "la communauté ouvrière" des chrétiennes laïques autour d'Huguette Gamonet 
N°243-259 Du temps du village de Belleville il y avait là une très grande propriété ( peut être la maison rustique) qui devint après lotissement la cité Lemière dont l'accès fut d'abord fermé par des grilles. C'est    aujourd'hui rue du docteur Potain.
N°259 cité de Belleville, aujourd'hui disparue.
N°278 la rue Haxo conduit à la villa des otages ou fut fusillé  52 otages par le 2éme secteur de la commune qui y était établi.
La partie "rénovée" vers la place des fêtes ( en regardant bien vous trouverez le regard de la lanterne) . Le lac St Fargeau 

N°296 là se trouvait le restaurant/bal  du "Lac St Fargeau". Le restaurant était célèbre par ses noces et ses réunions politiques. Dans le parc minuscule se trouvait un étang. Tout cela était un débris de l'immense propriété appartenant à la famille Le Pelletier de St Fargeau.
D'après le bulletin de la commission du vieux Paris de 1917, c'est dans un  coin du parc que se situait le tombeau de Louis-Michel Le Peletier de St Fargeau. Conventionnel ayant voté la mort du roi, il fut assassiné en 1793 et eut droit aux honneurs du Panthéon, sa fille de 8 ans étant même "adoptée par la Nation". En 1895, après la chute de Robespierre, le revirement politique fit qu'un certain nombre de morts furent expulsés du Panthéon, dont St Fargeau, qui fur ré-inhumé dans sa propriété. 
En 1740 la rue de Belleville s'appelle rue de Paris. Seuls le bas Belleville ( la Courtille) et le village autour de son église sont construits. La rue butte sur le parc du Château de Ménilmontant, appartenant à Le Pelletier de St Fargeau, puis sur le château des Bruyères ou des  Brières (situé sur les Lilas) , proprièté des Rohan .  Il y avait deux châteaux ( le grand et le vieux)  et des pavillons de plaisance. Dès la fin du XVIIIéme siècle Louis-Michel le Pelletier vendra la partie Nord du parc  et le château des bruyères disparaîtra. Dans la première moitié du XIXème siècle le parc sera complètement loti  ainsi que le montre le second plan vers 1840. La rue Haxo suit une des allées de l'ancien parc, la rue des tourelles doit son nom  aux deux tourelles d'un pavillon du parc,  la rue de Romainville suit sa limite Nord, la rue de Pelleport  sa limite Ouest, la rue du Surmelin sa limite Sud et les rues des fougères et des glaïeuls sa limite Est.
NB: On appelle aussi "château de Ménilmontant" l'actuel pavillon Carré de Baudouin, à l'angle de la rue des Pyrénées et de Menilmontant, il s'agit d'une modeste "folie" préservée car elle fut transformée en orphelinat.  Il y avait en outre dans le XX ème arrondissement  le château de Bagnolet, celui de Charonne, et la Folie Regnault

La rue de Belleville aboutit à la porte des Lilas qui s'appelait porte de Romainville. Les lilas existaient bel et bien il y a .. longtemps, plus loin  le bois de Romainville était le bois de Boulogne du peuple 
Le funiculaire. L'autobus N. Le tramway  1 à la porte de Romainville    

La rue de Belleville avait son funiculaire qui partait de la République jusqu'à la place de l'église St Jean Baptiste. Il fut supprimé en 1924 et remplacé par l'autobus N, puis par le BF jusqu'à l'ouverture en 1935 du Métro Chatelet-Porte de Lilas.   

Sites et références


Notes
Beaucoup de  sites donnent "la Carotte Filandreuse" comme un des cabarets de la rue de Belleville. Le nom est répandu, puisqu'il s'agissait d'argot, mais je n'ai trouvé d’établissement avec ce nom que  Bd de Belleville.

D'autres affirment que le nom de cité du palais royal " vient de ce que l'on y entreposait les décors du théatre du palais royal sous Louis XIV". Cette explication me semble improbable, Belleville  était beaucoup trop loin  de Paris au XVII ème siècle ( et en plus la montée était rude). L'autre explication avancée est qu'il y aurait eu là la maison rustique grande demeure dite aussi "palais royal" pour les habitants du village.  Le parcellaire du village  montre au contraire d'étroites parcelles en cet endroit. La maison rustique se situerait beaucoup plus haut rue du docteur Potain, loin du cœur du village.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire